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Notre Histoire

Depuis 1876, la famille s’est investie dans le domaine de la broderie. Aujourd’hui, la SARL Pierre Desenne, implantée à Villers-Outréaux (Nord),  perpétue le savoir-faire de génération en génération.

 

   Au fil des années, la SARL Pierre Desenne a su s’adapter et se moderniser pour arriver aujourd’hui à exploiter 6 métiers à broder Saurer Epoca. L’entreprise exporte ses broderies principalement en Europe.

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La qualité Desenne 

   La SARL Pierre Desenne est labellisée France TERRE TEXTILE* depuis juillet 2017.

 

   L’entreprise dispose d’un espace de « piquage » afin de réaliser par informatique les dessins de broderies de la collection mais aussi de gérer et suivre les développements clients.

 

   L’espace finition quant à lui assure le contrôle qualité et la conformité des broderies.

 

   C’est grâce à sa modernisation constante et à son adaptabilité que l’entreprise affirme sa pérennité dans le secteur de la broderie avec pour devise la garantie de fabrication « made in France ».

 

*France TERRE TEXTILE est un label d’excellence qui garantit au consommateur qu’au minimum 75% des étapes de fabrication d’un article textile sont réalisées localement, au sein d’entreprises suivant des standards « qualité » et respectueuses de l’environnement.

Un travail sur mesure

L’atelier est composé de 6 machines Saurer Epoca permettant de répondre le plus facilement et le plus rapidement possible aux demandes des clients. Les matières utilisées sont principalement Françaises et certifiées OEKOTEX.

  

   Les deux machines 5yards sont réservées à l’échantillonnage tandis que les deux 10yards ainsi que les deux 22yards sont destinées à la production.  

Histoire de la broderie mécanique

Savoir-faire français

Les premiers métiers à broder mécaniques sont apparus en France dès le milieu du XIXème siècle, pour faire face à l’industrialisation de la broderie main. Ils sont installés dans la région de Saint-Quentin dès 1868. En 1878, les premiers métiers à bras font leur apparition à Beaurevoir, puis dix ans plus tard à Villers-Outréaux et en 1893 à Caudry, où sont installés en 1906 les premiers à broder de France avec jacquard. Ce secteur est alors en plein essor.
De perfectionnements en modernisation, les métiers à broder mécaniques sont aujourd’hui automatisés et ultrasophistiqués. Les régions de production françaises ont su conserver leur renommée grâce à la qualité de leurs produits. La variété des supports et des matières permet d’innover sans cesse.

La fabrication de la broderie mécanique se décompose en plusieurs étapes.
Les brodeurs étudient d’abord les tendances, soit en consultant des cabinets de tendances externes, soit par leur propre bureau de style. Le dessin est alors réalisé par un esquisseur sur un calque quadrillé, dont l’unité de mesure, la section, correspond à l’écart des aiguilles sur le métier. 
Cette esquisse est ensuite digitalisée, mise en carte et « piquée », c’est-à-dire retranscrite dans un format (dorénavant le plus souvent informatique) compréhensible par la machine à broder.



Après que la broderie ait été réalisée, il faut procéder au « rasage », c’est-à-dire à l’élimination des queues de fils, sur l’endroit et l’envers de la broderie. Toutefois, certains métiers modernes équipés de « coupe-fil » permettent d’éviter cette manipulation, en coupant directement sur la machine les fils inutiles.

Pour certaines broderies, comme la guipure, une étape supplémentaire est nécessaire, celle du déchimiquage.

 

Ce procédé permet d’éliminer le support, en plongeant le tissu dans un bain spécial pour le dissoudre ou en le faisant disparaître par élévation de température et action mécanique, pour n’obtenir que les fils tissés de la broderie.
Vient ensuite éventuellement le calandrage qui aplatit et lustre la broderie.

Le passage en rame après broderie permet de redonner ses dimensions et son aspect initial au tissu et de fixer définitivement la broderie.
Quelques étapes sont ensuite nécessaires pour obtenir le produit final, telles que le détachage, l’écaillage, le raccommodage, le contrôle et le conditionnement. 

Il existe deux types de métiers à broder mécaniques, les métiers verticaux et les métiers horizontaux, utilisés selon l’usage de la broderie et la destination des produits.
Pour les métiers verticaux, il s’agit de broderies en all over ou en bordure de lisière. On les trouve également sous formes de galons, de rubans, de volants, d’entre-deux et de passementerie. Les motifs, tous identiques, sont réalisés en même temps, quelque soit la longueur sur laquelle ils sont brodés. L’espace entre chaque motif est compris entre un pouce (soit 2.7 cm, la distance comprise entre deux aiguilles, autrement appelé 4/4) et peut être répété par « rapport », qui sont des multiples de cette distance de base (8/4, 12/4...). Les laizes (largeur des étoffes) varient de 1.50m à 13.80m selon certains types de métiers, comme avec les métiers Saurer ou Lässer. Les métiers horizontaux quant à eux fonctionnent par « tête ». Ils varient entre une tête (quand il s’agit de métiers à échantillonner et de machines compactes, destinées à l’artisanat) et trente têtes au maximum quand il s’agit de métiers multitêtes.

La tête rassemble les éléments d’une unité de broderies. Ainsi elle se compose de 9, 12, 15 voire parfois 18 aiguilles qui piquent verticalement. Il y a autant de fils travaillés que d’aiguilles présentent dans la tête. Les motifs mesurent au maximum 57 cm de largeur pour 45 cm de profondeur.

Les machines mixtes possèdent en plus des têtes équipées de crochets. Elles réalisent des broderies classiques et des broderies Cornély. Certains métiers possèdent aussi d’autres propriétés telles que la découpe au laser ou encore la pose de paillettes ou de soutache.
Les écussons, logos ou autres motifs à placer sont ensuite cousus ou thermocollés. 

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Les machines sont désormais automatisées et ultrasophistiquées. Grâce aux logiciels adaptés à la fonction de mise en carte, il est possible de choisir l’épaisseur, la texture des points, la couleur et la taille des motifs. Leur grand intérêt est qu’elles peuvent réaliser de toutes petites quantités, ce qui donne une grande souplesse de création et d’échantillonnage pour un prix de revient peu élevé.Ces machines permettent ainsi aux brodeurs de gagner en rapidité, réactivité et adaptabilité pour proposer des créations innovantes, pour la Haute-Couture, le prêt-à-porter, la lingerie, la corseterie, les accessoires ou encore l’ameublement….Chaque saison, plusieurs centaines de nouveaux modèles sont échantillonnés dans les ateliers. Les brodeurs peuvent travailler sur des supports extrêmement variés : maille, chaîne et trame, dentelle, tulle, résille, cuir, textiles enduits… et proposent des techniques diversifiées : motifs placés, broderie all over, smocks, matelassage, écussons, broderie anglaise…Les matières travaillées pour réaliser les broderies ont ainsi largement évolué en phase avec la mode : fils sophistiqués, raphia, plastique, polyuréthane, crin, métal, cuir, mohair…

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Certains fabriquent aussi de la guipure ou du macramé qui est une broderie réalisée sur un support qui disparaît après avoir été déchimiqué. Cette broderie a l’aspect d’une dentelle épaisse avec laquelle elle est d’ailleurs souvent confondue.

La renommée de la broderie française lui a permis de conserver une place importante sur la scène internationale et de conquérir de nouveaux marchés…
Avec plus de 20 entreprises et un important réseau de sous-traitants qui font travailler directement et indirectement plus de 500 personnes, la broderie française exporte actuellement près de 50% de sa production.

Au sein de la FFDB, l’Association professionnelle des broderies mécaniques regroupe la Chambre syndicale des fabricants de broderie du Vermandois-Cambrésis et l’Union professionnelle des Dentelles et broderies (UPDB – section broderie).

Processus de fabrication

Notre entreprise réalise en interne une partie des  phases de la production, du développement à l'expédition à savoir les phases 1 à 3 puis 7 à 10, le reste des étapes passent par l’entreprise Bontemps à Villers-Outréaux :

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1. Développement -> la demande du client est étudiée, puis des tests appelés "tirelles de démarrage" sont effectués afin de s'assurer du bon réglage des métiers à brodés.

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2. Achat de matière première -> les fils achetés sont définis par leur provenance, leur type (open-end, cardé, peigné…), leur composition et leur numéro métrique.

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3. Bobinage -> les bobines de fils réceptionnés sont pesées  et

placées sur le cantre.

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4. Ourdissage -> l'ensouple de fils de chaîne est formée.

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5. Encollage -> les fils de chaîne sont encollés afin d'augmenter leur résistance, et ainsi de diminuer le risque de casse durant le tissage.

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6. Rentrage ->les caractéristiques du tissu et de son armure sont définies afin de paramétrer les réglages des métiers à tisser.

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7. broderie -> la broderie est fabriquée  avec les matières premières.

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8. Visite -> les tissus sont contrôlés de la manière suivante :

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Caractéristiques techniques : le duitage, le compte en chaîne, la contexture et le poids sont examinés et comparés avec la base de données et les fiches techniques

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Contrôle qualité : les visiteuses repèrent les défauts de tissage et placent des sonnettes permettant de définir si le tissu est bon, s'il est à placer en tant que second choix ou s'il est mauvais.

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9. Ennoblisseur -> traitement des pièces brodée (fixation déchimiquage séchage et post-formage

Revisite et découpage

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10. Logistique -> les roules de broderie sont placés en lots sur des palettes, prêtes à être expédiées. (Facture ; bon de livraison ; de livraison….)

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Parc de machines et production

Notre entreprise dispose de:

dispose d'un parc de machines composé de :

  • 1 Appli-cut

  • 4 machines à écailler/découper

  • 2 machines à coudre

  • 1 machine à rouler électrique

  • 2 machines à rouler à main

  • 2 machines de 5 yards (pour les échantillonnages)

  • 2 machines de 10 yards

  • 2 machines de 22 yards

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